Le journal espagnol EL PAIS a récemment publié un article extrêmement intéressant sur la transmission du virus de la COVID-19 dans les espaces clos qui a le mérite de confirmer certaines certitudes.
Tout d’abord, il rappelle les trois voies de transmission du virus qui sont actuellement reconnues dont :
En ce qui concerne la transmission par des surfaces potentiellement contaminées, il rappelle qu’à ce jour, c’est la voie la moins probable de contracter le virus : pas de cas, à priori, avéré de COVID-19 par cette voie.
Cela remet en perspective l’utilisation massive des distributeurs de gel hydro-alcoolique dont on pourrait d’ailleurs remettre en question leur efficacité quand on voit l’état propreté de certains, l’environnement dans lequel il se trouve (chaleur ou froid) et aucune indication sur la date de péremption. Par ailleurs, nous pouvons constater que l’usage « abusif » du gel hydro-alcoolique créer une altération de la peau de nos mains. Une seule chose rassurante, c’est la réduction très probable cet hiver des cas de gastro-entérites !
En revanche et c’est là une nouveauté, le journal insiste non seulement sur la transmission du virus par voie aérosol et ce, à une distance supérieure à 2 mètres mais également sur l’importance de l’aération des espaces clos.
Enfin ce n’est pas trop tôt ! Nous l’écrivons maintenant depuis des semaines.
Cette prise en compte est pourtant primordiale pour comprendre la rapidité de la transmission du virus lors du déconfinement et les erreurs à ne pas répéter.
Le journal insiste sur l’importance de la ventilation dans la transmission du virus et sur l’augmentation de la concentration du virus dans l’air en l’absence de ventilation.
Trois exemples sont donnés :
Dans ces trois cas, il est démontré l’importance du port du masque associé à une ventilation correcte des espaces clos.