Au début de l’épidémie, en l’absence de connaissance sur le virus et de masques chirurgicaux, on pouvait comprendre les dispositions prises notamment en ce qui concerne la distanciation physique et le recours massif au gel hydroalcoolique.
Mais aujourd’hui, il est temps de modifier ces gestes barrières qui ont montré, jusqu’à présent, une efficacité somme toute relative.
Le port obligatoire du masque chirurgical n’est bien étendu pas à remettre en cause dans les espaces clos. Cependant, celui-ci n’est pas suffisant. En effet, s’il reste très efficace pour la transmission par contact proche inférieur à un mètre (arrêt des gouttelettes et « grosse particules »), il est en revanche moins performant quant à la diffusion de l’aérosol.
Prendre en compte la diffusion du virus par voie aérosol a pour conséquence de prendre en compte deux caractéristiques :
Il existe alors deux moyens pour s’en prémunir en dehors d’un confinement total :
Le port du masque FFP2 est un recours très intéressant pour ralentir, voir couper la transmission du virus. En effet, contrairement au masque chirurgical, il a l’avantage de protéger le porteur de ce masque de son environnement immédiat et de diminuer la diffusion du virus par voie aérosol si la personne en est porteur.
Cependant, il présente trois inconvénients :
L’autre voie est celle de l’aération des espaces clos et de la connaissance du renouvellement de l’air.
Des pays ont adopté cette démarche, notamment l’Allemagne où Angela Merkel a débloqué des fonds pour effectuer des audits portant sur l’aération des locaux administratifs. Il en est de même au Canada.
Se préoccuper de l’aération des espaces clos s’avère donc être un recours très intéressant pour limiter la diffusion de la COVID-19.